Parce qu'il faut bien commencer par un début......
☼ Parents : J'avais deux pères très compréhensifs, avant la "catastrophe". Oui, deux pères, vous avez bien compris. Ma mère m'a laissée à mon papa biologique quand je suis née ; elle était beaucoup trop jeune et n'assumait pas d'être une mère-adolescente. Bref, j'étais un poids pour elle. Mon vrai père, pour la peine, s'est détournée des femmes et il m'a trouvé une présence... masculine. Deux papas gays, ne croyez pas que c'est un calvaire et que tout le monde se moquait de moi. A part l'assistante sociale qui les croyait pédophiles - comme toutes les personnes qui ont des préjugés - j'ai été entourée et aimée avec ces deux pères. Ils étaient écrivains à quatre mains... Et je crois que je leur en veux énormément de ne pas avoir survécu à la "catastrophe". Il m'ont abandonnée... Mon amour pour eux n'a pourtant pas changé.
☼ Frères et sœurs : Comme vous vous en doutez, ça aurait été un peu dur pour avoir des frères et sœurs... Alors du coup je n'en ai pas eu. Personnellement, ça ne me fait rien du tout. Être fille unique me plaisait.
☼ Enfants : Je n'en ai pas, je suis beaucoup trop jeune ! Quoique... peut-être qu'avant la "catastrophe", j'aurais du m'y mettre. Maintenant, si le don est héréditaire, jamais je ne pourrais me convaincre à donner naissance à une créature comme moi.
☼ Épouse ou mari : Non, je suis seule... J'étais avec quelqu'un, avant la "catastrophe"... Hélas, je l'ai perdu en même temps que notre promesse de mariage... Comme il me manque ! Lui aussi m'a abandonnée, seulement je l'aime encore plus fort. N'est-ce pas terrible ?
Parce que vous êtes unique.....
☼ Physique: Je suis longiligne et on m'a toujours rabâché que j'étais une jeune et jolie fille. Bon, d'accord, mais tout dépend des goûts. J'ai des yeux très bleus qui ne virent ni sur le gris ni sur le vert, simplement sur... ben le bleu. Je trouve ça assez débile. Quand j'étais au lycée, il n'y a pas si longtemps, un charmant jeune homme m'avait dit : "Tes yeux sont super beaux... Ils ont ce mélange de bleu et de...". Il n'a pas terminé sa phrase. Quand on ne regarde pas les gens avant de leur faire la cour, on fait des gaffes. Je ne l'ai plus jamais recroisé. Sinon, j'ai des cheveux blonds de couleur naturelle que j'ai colorés toute ma vie en fonction de mes envies. Parfois brune, parfois rousse, un jour j'ai même essayé le rose et le violet, juste pour voir. Histoire de ne pas mourir ignorante, en somme. Ensuite j'ai un visage plutôt poupin, pas trop rond mais presque, et je suis obligée d'abuser de maquillage pour allonger mes traits. Avec du noir, j'arrive à paraître plus fine, ça me plaît. Même si, ces derniers temps, me faire une beauté n'est pas mon activité principale ! Je porte des vêtements simples et je ne suis pas forcément une as en matière de mode, mais je m'en suis toujours sortie... surtout quand mes deux papas super fashions m'aidaient à me fringuer. Avec eux, faire les boutiques était un délice, car ils étaient toujours d'accord et trouvaient toujours ce qui me fallait. Aujourd'hui, j'ai hérité de leur don pour aller à l'essentiel sans trainer trop longtemps dans les rangées. A part cela, je suis grande un minimum, pas assez pour faire mannequin mais suffisamment pour être supérieure quand j'en éprouve le besoin.
☼ Caractère: Je suis indépendante, franche, pas sage du tout, sérieuse quand il le faut - et uniquement quand il le faut vraiment, question de vie ou de mort - et je suis terriblement fatigante. Les gens ne me supportent pas, à cause du caractère fort que je me suis forgée depuis la "catastrophe". On ne dirait pas, comme ça, mais 3 mois peuvent faire d'une femme bien plus que 23 années. Il y a le "avant" et le "après". Je n'ai connu personne qui connaisse les deux facettes de ma vie... Celles qui m'ont connue quand j'étais gentille, attentionnée, dans l'ombre et malgré tout face à tous, ils sont morts. Aujourd'hui, je me bats encore. Pourquoi ? Pour qui ? On s'en fout. Au final, je suis devenue presque une garce, une menteuse ! Je m'invente des choses pour que les autres me fichent la paix. Je veux vivre, je veux les épargner. Or si je les aime et les approche, ils sont fichus. Je suis colérique et rancunière, comme on n'en voit que très peu. Personne ne peut me contredire sans que je m'énerve au plus haut point, et le ridicule ne m'a jamais tué, pour preuve : j'ai tué ceux qui me l'ont donné... A prendre au sens très littéral du terme. Je ne suis pas une assassin, malgré ce que l'on pourrait croire parfois. A la première approche, je suis mauvaise, malsaine. A l'intérieur, je suis un chocolat qui fond et qui ne se solidifie plus après. C'est pour ça que je me fais une énorme carapace ; pour protéger ce que je cache. Personne ne me connaît, ça me rend seule, ça m'attriste. Que faire ? Je suis résignée, depuis la "catastrophe". Et ce mélange de deux caractères opposés, moi, ça me trouble tellement ! Je n'ai jamais voulu changer, ni être différente, ni... ni vivre. C'est dur à dire mais c'est comme ça. J'étais adorable, autrefois. Avec ce que la "catastrophe" m'a fait, je suis devenue un monstre et je dois le monter aux gens pour qu'ils s'éloignent de moi... N'est-ce pas horrible ?
☼ Qualités:Je ne suis pas parfaite, je suis loin d'être immonde non plus. On m'a toujours dit que j'étais compréhensive et intelligente, parce que les perceptions des autres et leurs sentiments n'étaient pas durs à lire à lire sur leurs visages ; j'ai souvent su lire les signaux qu'ils m'envoyaient. C'est grâce à cette qualité de compréhension des autres que j'ai réussi à me battre pour devenir journaliste reporter. Je voulais parcourir le monde et dévoiler les injustices, parce qu'elles ressortaient tant des yeux des malheureux ! Une autre bonne chose que j'avais en poche - et qu'il me semble avoir encore -, c'est la compassion et la générosité. Enfin, ça va souvent ensemble, me direz-vous. Mais depuis la "catastrophe", si je suis toujours aussi près des gens pour les soutenir et les aider, je suis en revanche beaucoup moins généreuse. Des filles gentilles comme moi, c'est facile à arnaquer, et plusieurs fois on s'est joué de moi. J'ai su m'affirmer avec le temps... D'ailleurs, ça a pris une trop grande ampleur en moi. Désormais, je suis presque une rebelle ; je hais que l'on me marche sur les pieds. Autrefois, je laissais les gens m'écraser pour que je puisse sauver d'autres personnes. Mais c'est une époque révolue, car je me bats. Et pour les autres et pour moi. La "catastrophe" y est pour beaucoup... A cause d'elle, j'ai perdu tout le monde, alors mon caractère s'est grandement renforcé. Je suis aussi très bonne actrice, et je peux berner les gens en moins de deux. Avec la "catastrophe", le besoin de me cacher s'est fait sentir, alors les mensonges sont devenus une deuxième peau à mon visage.
☼ Défauts:Je suis très rancunière, c'est un fait. Que quelqu'un ose me faire un sale coup, une seule fois dans sa vie, et jamais je ne lui pardonne, c'est un principe ! Je sais aimer, faire confiance, trop vite parfois. Je suis impulsive. Alors quand les gens en profitent pour me blesser, je me mets dans des rages folles... d'où il est très dur de me sortir. Je suis aussi une fille battante, alors je me montre parfois insolente. Je sais que les autres me voient comme une femme provocante, garce, manipulatrice et rageuse. En réalité, je ne suis rien de tout ça. Je me crée seulement un masque par lequel ils vont me détester, et ça les tient loin de moi... Je n'aime pas forcément la solitude. Autrefois, avant la "catastrophe", j'étais une fille populaire et gentille. Une enfant parfaite, si vous voulez. Mais j'ai changé. Parfois le passé prend le dessus sur les évènements, mais je sais revenir dans mon droit chemin. Ce nouveau monde est comme une folie auquel on tente tous d'échapper, inconsciemment pou pas. Moi, je suis seulement plus méfiante et plus folle que d'autres. Je suis énervante, je pousse parfois les gens à bout. Est-ce volontaire ou non ? Je n'en sais rien moi-même. Je sais juste que je suis difficile à vivre, à la longue, malgré les fausses vies que j'invente pour me camoufler... pareille à une menteuse. C'est ce que je suis.
☼ Pouvoir : Je suis une monstruosité. Je suis... je ne sais pas ce que je suis. La "catastrophe" m'a dotée d'un pouvoir qui me prive de tout... Je ne peux plus toucher les gens ! En fait, c'est un peu plus compliqué que ça, mais c'est du pareil au même en définitive. Je suis capable, lorsque je touche quelqu'un, de libérer une force tapie en moi, dans mon ventre. Cette force, elle, détruit alors l'âme de celui que je touche... Non, elle ne la détruit pas ! Elle la ravage. Elle fait de cette personne m'ont esclave. Quand je libère cette force, si dure à retenir, si impulsive et violente quand je n'arrive pas à la conserver dans mon ventre, se propage dans tout mon corps et parcourt mes réseaux sanguins. La personne que j'ai touchée de souhaite alors plus qu'une chose : me plaire et m'obéir. Rien d'autre ne lui importe. Mourir ? Ce n'est pas important ! La seule chose qu'elle veut, c'est m'écouter, et m'obéir. Qu'importent mes ordres, qu'importent mes volontés. Elle ferait tout. Et alors tout ce qu'elle a été dans le passé, toute sa vie, tous ceux qu'elle a aimés, elle les ignore dorénavant. Sa vie devient vide, et une seule chose la remplit : son amour incontrôlable pour moi. C'est horrible ! Je ne peux plus toucher personne sans la détruire ! Forcer les gens à devenir des esclaves.... C'est pour cela que je fuis les gens. Je ne peux pas les approcher, parce que les sentiments trop forts, les expressions trop subites me font perdre le contrôle de cette force tapie en moi. J'ai peur de blesser, de tuer ! Les gens qui m'obéissent n'ont pas de limites. Ce pouvoir, cette malédiction, je l'ai rencontrée dans un livre, quand j'étais jeune... Bon sang, je suis comme un personnage de roman ! Comme tous les Initiés, d'ailleurs... Terry Goodking, l'écrivain, disait que c'était le "toucher d'une Inquisitrice". Suis-je devenue, avec la catastrophe, une des "Inquisitrices" de l'imagination humaine ? Une seule chose me remplit de joie ; une fois mon pouvoir libéré sur une personne, il doit se recharger. Et il lui faut environ 5 ou 6 heures pour se régénérer. Pendant ce laps de temps, je suis épuisée et j'ai d'atroces vertiges de sorte que tenir debout est impossible, et les gens que je touche sont épargnés, car je n'ai rien à retenir ! Mais après ce temps là, mon ventre est de nouveau chaud, et le pouvoir est revenu. Alors là, je dois continuer à fuir, parce qu'ils ont compris qui j'étais... Je n'ai pas "touché" beaucoup de monde. Juste 4 ou 5 personnes à peu près... peut-être 7 ou 8. Toutes sont mortes quand je les ai quittées. Elles se sont volontairement laissées périr... Dieu, pourquoi moi ?!!!
Parce que votre expérience nous intéresse.....
☼ Histoire:
Partie I : Avant Rebirth
Je suis née à Londres il y a 23 hivers. J'ai étudié dans la capitale anglaise toute ma jeunesse, épaulée par une famille formidable et des amis fantastiques. Enfin, quand je dis une famille formidable, tout est relatif, évidemment. Ma mère est tombée enceinte de mon père biologique à 16 ans. Apparemment, ça ne lui a pas plu du tout et elle l'a larguée, contrairement au contraire souvent habituel. Mais le problème est que ses parents, ultra-religieux, l'ont empêchée d'avorter. Alors elle m'a gardée, dépitée, puis a retrouvé mon père quand je suis venue au monde. Là, alors qu'il s'attendait à ce qu'ils renouent, elle m'a posé dans ses bras et lui a dit "C'est à toi, il me semble." Je le sais parce que mon père, ensuite, me l'a toujours répété, mot pour mot, sans jamais changer son récit. Alors bon, mon papa était un peu plus vieux, lui : il avait 19 ans et son bac depuis 2 ans. Il savait que sa formation nécessitait une année de plus, mais il ne pouvait pas m'abandonner comme ma mère... Il m'a laissée chez ma grand-mère la dernière année de ses études, s'est déniché un boulot pas trop trop mal payé et m'a récupérée, vers mes 18 mois. Je savais parler un peu, seulement dire "Babou" pour appeler ma grand-mère - polonaise originaire de Russie -, et marcher en me tenant au mur. J'ai appris à prononcer "Daddy" beaucoup plus tard, vers 2 ans. Ma grand-mère est morte ensuite quand j'ai soufflé mes 4 bougies. Mon père biologique était toujours seul, favorisant mon éducation et moi-même aux femmes qui lui tournaient autour - il était charmant. D'ailleurs, ces garces s'enfuyaient dès qu'il parlait de moi. Puis est venu ce jour divin, je ne m'en rappelle pas mais il était très important, où un homme est rentré avec mon père. Il m'avait trouvé un nouveau papa, pour remplacer l'absence de mère. Et bizarrement, j'étais ravie. Ce nouveau papa m'a accueillie dans son cœur comme si j'étais vraiment de lui et jamais je ne l'ai vu m'en, vouloir pour quoi que ce soit. Et la seule chose qui pouvait me faire du mal, c'était qu'il m'en veuille ou ne me fasse plus confiance. J'ai grandi, fait des tas de bêtises toutes dans les limites imposées et je ne me suis jamais montrée fille ingrate. J'avais pas mal d'amis pour m'entourer, j'ai changé plusieurs fois de meilleurs amies, comme beaucoup de filles, en fonction des écoles qui changent, etc, même si je n'ai jamais déménagé et suis restée à Londres très longtemps. J'étais aussi bonne élève, travaillant pour travailler, et j'ai eu mon bac haut-la-main, comme on dit. Puis je suis tombée amoureuse. Je n'ai pas fait une grande école de journalisme, à cause et grâce à lui. Jake. Je l'ai aimé après l'avoir détesté, mais ce n'est pas très important à savoir. Il avait déjà 5 ans de plus que moi. Je venais d'avoir mon bac, j'en avais donc 17 et demi, puis il m'est tombé dessus comme un coup de poing. C'était un guide de montagne et un conducteur de montgolfière. Il savait tout sur tous les pays et sur toutes les végétations. J'ai décidé de partir avec lui, malgré ses 23 ans, et nous avons voyagé. Oui, pour la première fois je quittais vraiment la capitale anglaise. J'ai vu le monde avec lui pour me soutenir, et j'ai écrit mes voyages. Ils me servaient pour ma rubrique dans le journal qui m'employais, c'était "La Terre sous nos yeux". Je n'avais pas voulu ce titre pour ma rubrique, mais c'était la chef qui commandait. Chaque nouvel endroit que je voyais, je le racontais, et elle était même obligée de couper parfois pour que je ne déborde pas. Jake prenait les photographies avec moi, je lui avais enseigné les teintes et les couleurs à adopter pour chaque sujet. Il était un élève attentif, comme moi je l'étais pour nos voyages et ses connaissances. Nous étions revenus à Londres, voir mes deux papas, juste avant la "catastrophe". Nous devions leur annoncer une bonne nouvelle ; je me mariais.
Partie II : Après Rebirth
Mais je ne me suis pas mariée. On a vu venir une chose étrange, une lumière affolante par l'Est, et toute la capitale anglaise a paniqué. La Reine voulait quitter le territoire sur le champ. Moi, j'ai vu arriver cette foutue comète. Quand elle s'est écrasée à l'Est - j'ai appris plus tard que c'était en Russie ou en Transylvanie, un truc comme ça -, je l'ai vu se décomposer, lentement et pourtant si vite, et tout emporter avec elle. Mes parents se tenaient la main et ils priaient en se disant qu'ils s'aimaient. Jake, lui, ne priait pas. Il me disait de venir avec lui et de fuir, le plus rapidement possible ! A ce moment-là, un morceau de la comète à touché mes pères ensemble et les a écrasés. Leurs prières se sont tues, laissant place à un dernier cri de douleur. Puis plus rien. Néanmoins, Jake était toujours là, et étrangement je ne pleurais pas. Mes yeux étaient désespérément secs. Alors j'ai pris la main de Jake et nous avons couru, le plus vite que nous pouvions, pour échapper à la comète, vers l'Ouest. Je me demandais pourquoi j'étais encore là, alors que la couche d'Ozone était sûrement partie en éclats et que nous allions tous mourir. C'était la fin du monde, après tout, non ? Mais je ne suis pas morte. Au bout de deux heures de course à travers la capitale puis la campagne, nous n'avons même pas atteint la mer au Sud, et Jake s'est écroulé à côté de moi. Il ne respirait plus. En réalité, il m'avait caché ses difficultés à respirer, certaine que je l'aurait fait s'arrêter, quitte à mourir avec lui. Mais il voyait bien que je n'avais pas les mêmes problèmes que lui, alors il m'avait sauvé. Jake, mon amour, avait donné sa vie pour moi. Il s'était sacrifié pour me mettre en "sécurité". Il m'avait éloignée de la comète. Mais un astre qui peut faire Russie-Angleterre en quelques minutes, c'était trop fort pour nous deux. J'ai vu la comète arriver en face de moi, du moins les morceaux d'elle qui volaient partout autour de la Terre. Et quand l'un d'eux s'est écroulé à ma gauche, je n'ai plus bougé. Je me suis roulée en boule à côté du cadavre encore chaud de Jake et j'ai fermé les yeux. Il était mort pour moi. J'aurais pu continuer son œuvre et fuir encore. Mais l'abandonner là était au-dessus de mes forces. Je me suis endormie. Quand je me suis réveillée, j'ai vu des âmes égarées chercher leur chemin, comme moi, et enjamber les morts sans savoir où aller. J'ai du laisser Jake, même si ça ma brisé le coeur une seconde fois. J'ai marché partout, en rond, je suis revenue à Londres. Il ne restait de la capitale que des bâtiments noircis et des maisons écrasées, des cadavres sur le trottoir, arrêtés dans leur fuite. Les survivants, comme moi, étaient hagards. Je ne suis pas retournée à la maison de mes parents. Je la savais détruite en partie, je ne voulais pas revoir les décombres ni mes parents décédés dans le jardin. C'en était trop. Et puis je suis tombée sur un ancien ami, un malheureux qui semblait avoir tout perdu. Nous sommes restés ensemble un petit moment - deux ou trois jours, environ. Nous avons pris une chambre dans un hôtel en ruine que deux ou trois survivantes tentaient de tenir malgré tout. Et quand nous avons raconté nos vies, ce qui était arrivé, il m'a dit que tous mes anciens amis étaient morts sous ses yeux. Ils étaient à une fête, l'avant-veille. Là, j'ai libéré mon pouvoir sans savoir ce qui m'arrivait. J'ai compris ensuite que le désespoir m'avait fait paniqué de trop. C'est après que j'ai appris à le contrôler un minimum. Mais une fois cet ami mon esclave, il s'appelait Joshua, il ne restait plus rien de lui. Alors j'ai fui de nouveau, échappant à tout le monde pour les protéger de moi-même. Et je suis arrivée à Boston après de longs jours de fuites à travers tous les continents ; j'ai quitté l'Angleterre puis l'Europe, puis l'Europe pour les Etats-Unis. Je restais dans une ville quelques jours, quelques semaines grand maximum. Puis je partais de nouveau. Plusieurs fois j'ai essayé de rester, mais à chaque fois je touchais quelqu'un sans le vouloir avec mon pouvoir et je devais repartir. J'espère toujours pouvoir rester quelque part et demeurer inoffensive. C'est ce que je tente chaque jour. Et je maintiens mieux mon pouvoir. Mais pas encore à la perfection...
☼ La meilleure chose qui vous soit arrivée : Dans toute ma vie, la meilleure chose que j'ai jamais eue, ça a été Jake. Il était tout pour moi. Il symbolisait la délicatesse de la gente masculine, il était attentif et prévenant, mais en même temps il savait s'affirmer... C'est lui qui a inspiré ce que je suis aujourd'hui. Quand il est parti, j'ai su trouvé des solutions pour survivre. Mais son absence a creusé un ravin - un lac sans fond - dans mon coeur qui pleure. Je ne sais pas pourquoi Dieu me l'a retiré... D'ailleurs, je ne crois plus en Dieu.
☼ La pire chose qui vous soit arrivée : Cette foutue planète, astéroïde, truc machin, je n'en sais rien de ce que c'était scientifiquement, mais ça a bousillé ma vie. Si elle n'était pas arrivée, cette affreuse "catastrophe", tous mes proches seraient encore présents avec moi. Je ne serais pas complètement seule et obligée de mentir sur toute la ligne. Qu'ai-je donc fait pour mériter ça, bon sang ? Je les ai tous perdus - tous sans exception !
☼ Relations amicales : J'avais beaucoup d'amis à l'époque. Trop ? Je ne pense pas. On n'a jamais trop d'amis, tant qu'ils nous sont fidèles et loyaux. Je les aimais énormément, hélas la "catastrophe" me les a fauchés.
☼ Relation amoureuses : J'avais Jake. Je ne l'ai plus. Que puis-je faire de son absence ? Rien du tout ! Il était une petite partie de ma vie, mais il était si important ! Il a rempli en moi des sentiments que je croyais impossibles. Pour lui, l'amour prenait vraiment un sens.
☼ Liens : Aucun. Et c'est tant mieux. Pour les autres.
Parce qu'un questionnaire nous apprend tout un tas de choses croustillantes....
☼ Vos parents se trouvent ils dans les abris ? Mes parents - du moins mes deux pères - sont morts. Ils n'ont pas survécu lors de la "catastrophe", et un bout de l'astre les a touché. Ils étaient ensemble, main dans la main, et... c'est trop horrible d'y penser. Bref, ils ne sont plus de ce monde, je l'ai vu de mes propres yeux.
☼ Si vous êtes lycéens ou étudiants, suivez vous toujours les cours ou bien les séchez vous car de toute façon c’est la fin du monde? Je n'étais plus étudiante depuis peu.
☼ Si vous travaillez, continuez vous votre train train quotidien? Non. Je suis comme qui dirait en fuite de tout le monde, je suis devenue quasi nomade et me déplace sans arrêt. En revanche, comme j'étais journaliste, je continue à informer... J'écris tout ce que je vois, tout ce que je fais, tout ce qui se passe dans un petit carnet noir. J'en suis au septième carnet depuis la "catastrophe".
☼ Si vous possédez un pouvoir, êtes vous connu des autorités ? du Clan? Je possède ce satané pouvoir. Mais j'ignore totalement si les autorités ou les membres du Clan le savent. Je fuis, c'est la seule chose que je sais. S'ils me connaissaient, pourquoi ne s'étaient-ils pas encore manifestés ?!
☼ Étiez vous à Boston lors de l’apparition des deux tornades? Non. A cette époque, j'étais loin encore. Je me déplace sans cesse, je l'ai déjà dit.
☼ A la vue des évènements actuels, êtes vous plutôt quelqu’un qui se cache des Stardusts ou des incidents climatiques, plutôt quelqu’un qui essaye de vivre normalement même si les conditions deviennent impossible ou quelqu’un qui essaye de faire face à tout ce qui lui tombe dessus? C'est dur de répondre à cette question en réalité c'est plusieurs choses à la fois. Je fuis, certes, je me cache, mais je suis du genre fonceuse. Si des obstacles m'empêchent de traverser, soit je les contourne, soit je les franchis. On appelle ça sauter, y paraît... Quand j'ai des problèmes, je les assume, et je ne me terre pas. D'ailleurs, je ne me terre jamais. J'essaie juste d'épargner les autres. Est-ce mal ?
Parce qu'il y a une personne qui se cache derrière l'écran....
Pseudo: Pomm Loulou.
Age: 15 ans aux dernières nouvelles, du moins c'est ce qu'il me semble ! Mais ne vous fiez pas aux apparences... Des fois, je suis encore plus gamine que je ne le suis déjà ! J'adore dire des débilités profondes.
Célébrité utilisée : Evan Rachel Wood.
Comment avez vous connu le forum? De partenariats en partenariats, ça faisait un petit moment que je connaissais ce forum... Mais je n'ai jamais trouvé le temps de m'inscrire ! D'ailleurs, je ne l'ai toujours pas, mais le design m'a attirée comme une abeille le miel...
Comment trouvez vous le design? Subiiiiiime ! Sérieusement, je l'adore. D'ailleurs, sans ça, je ne serais pas là de force... Oui oui, votre header m'a obligée à m'inscrire. Et puis bon, avec un chouette contexte comme ça aussi.
De quelconques suggestions? Pour le moment, je n'en ai aucune je le crains... J'attends de terminer ma fiche de présentation pour faire un tour un peu plus poussé du forum. D'abord, je préfère être validée et faire des petites visites partout... Je suis encombrante parfois, désolée !
Est ce un double compte ? Si oui quel est le nom de votre premier personnage ? Non non, c'est mon seul compte.
Remarques : OK (Alice) |